Note de conjoncture 2ème et 3ème trimestre 2020 et Prévisions de clôture pour l’année 2020
Date de publication : 30 Décembre 2021 13:35
Chiffrés clés[1]
Indicateur |
1er Trimestre |
2ème Trimestre |
3ème Trimestre |
Prévision clôture 2020[2] |
Croissance |
-3,9% |
Nd[3] |
Nd |
-5,6% |
Industrie (public national) |
-6,7% |
-10,4% |
Nd |
|
Hydrocarbures |
-3,3% |
-5,8% |
Nd |
|
Inflation |
+1,96% |
+2,25% |
+2,20[4]% |
+3,5% |
Importations (milliards de dollars) |
9,12 |
7,95 |
8,59 |
|
Exportations (milliards de dollars) |
7,62 |
4,27 |
6,34 |
|
Balance commerciale (milliards de dollars) |
-2,34 |
-3,68 |
-2,25 |
|
Sahara Blend ($/baril) |
51,86 |
27,96 |
43,58 |
|
Dinar / Euro |
133 |
141 |
150 |
153[5] |
Dinar / Dollar |
123 |
129 |
129 |
129[6] |
Chômage |
Nd |
Nd |
15,4%[7] |
14,1% |
Nombre de demandes d’emplois non satisfaites |
1.720.178 |
1.793.737 |
1.948.764 |
|
Avertissement
Cette note inclut les données statistiques et les faits économiques du 2ème et 3ème trimestre de l’année 2020. Aussi, elle reprend des prévisions de clôture pour l’année 2020.
Ce choix de jumeler les 2ème et 3ème trimestre dans une même note est le fait de la publication tardive et la non disponibilité de l’information statistique afin de garder à cette publication toute sa pertinence.
Cette note sera révisée au fur et à mesure de publication de certaines statistiques manquantes pour apprécier, d’une manière directe, la tendance sur les 2ème et 3ème trimestres.
Une vue d’ensemble
Les 2ème et 3ème trimestre de cette année ont restitué fidèlement les effets de la pandémie Covid-19 sur l’économie algérienne. Cette pandémie, qui s’éternise dans le temps et dans l’espace, ne peut connaître son issue qu’après la découverte et un accès généralisé et à prix non prohibitif du vaccin tant attendu. A l’heure actuelle (décembre) , plusieurs vaccins ont été annoncé sans que l’OMS ne donne son feu vert pour un usage généralisé. Des campagnes de vaccination ont commencé en Russie et en Grande bretagne sur des groupes ciblés (maisons de retraite et personnel médical). En Algérie et après une accalmie qui a duré quelques semaines, entre août et septembre, les contaminations ont repris à partir du début du mois de novembre. Un espoir est enregistré avec un début de décrue des contaminations enregistrées au début du mois de décembre (Figure 1).
Source : CARE à partir des données de : https://corona-analytics.report/
Cette « deuxième vague » de la pandémie a poussé les économistes du FMI à revoir à la baisse leurs prévisions de croissance faites au mois d’avril dernier[8]. En effet, dans leurs prévisions, datées du 7 octobre dernier [9], la croissance mondiale devrait s’établir à -5,6% au lieu des -4,2% prévue lors de l’estimation du mois d’avril dernier. Pour l’Algérie, les économistes du FMI prévoient une récession de -5,5% au lieu de -5,2% prévue au mois d’avril dernier. L’inflation devrait s’établir à 3,5% et le déficit de la balance courante (par rapport au PIB) devrait s’établir à -10,8%. En général, l’appréciation est moins pessimiste que celle fait au mois d’avril dernier. Dans pareille situation, la reprise peut être vigoureuse si la pandémie s’estompe dans le courant du 1er trimestre de l’année prochaine. Cette lueur d’espoir a poussé les économistes du FMI à faire des prévisions assez optimistes pour l’année 2021. En effet, il est prévu une reprise économique assez appréciable (+ 3,2%), mais une inflation un peu plus haute (+3,8%) et un déficit commercial plus accru (-16,6% du PIB) (voir figure 2).
Source : FMI - World Economic Outlook – Octobre 2020.
Dans notre note du 1er trimestre, nous avons prévu que les prix du pétrole[10] allaient se relever suite au déconfinement décidé débuté aux mois de mois de mai et juin pour la plupart des pays avec des retours au confinement partiel dans certains pays. Le relevé quotidien du prix du Brent depuis début juin-juillet confirme cette intuition. En effet, après avoir piqué du nez pour atteindre les 20$ au début du mois de mai, les prix ont repris et se sont stabilisés sur les trois derniers mois autour de 40-50$ le baril (voir figure 3).
Source : CARE (tbn.care.dz)
Cette bonne tenue du prix du pétrole sur le 2ème et 3ème trimestre pourrait compenser, un tant soit peu, la dépréciation du dinar vis-à-vis des principales devises sur cette même période. En effet, depuis le début de l’année, le dinar a perdu en moyenne 20% de sa valeur par rapport à l’euro et près de 10% par rapport au dollar américain. Ces dépréciations respectives vont renchérir les importations et diminuer de la valeur des exportations aggravant ainsi, par un effet prix, le déficit commercial (voir figure 4).
Source : CARE (tbn.care.dz)
- Activité économique
A la date de rédaction de cette note, l’Office National des Statistiques n’a pas encore rendu public une statistique sur la croissance du PIB trimestriel. L’indisponibilité de cette information rend l’appréciation de la croissance pour les 2ème et 3ème difficile mais non impossible. En effet, il existe des éléments qui permettent d’avancer que la tendance baissière constatée au premier trimestre s’est accentuée sur ce 2ème et 3ème trimestre. Le premier élément est l’indice de la production industrielle (secteur public seulement) relatif au 2ème trimestre et publié par l’ONS au mois de septembre dernier[11]. L’indice confirme la tendance constatée au premier trimestre. En effet, l’indice de la production industrielle pour le 1er trimestre a donné une baisse de près de 7%. Cette baisse s’est accentuée au 2ème trimestre pour dépasser les 10%. Ce résultat était prévisible vu le ralentissement de l’activité économique soit par décision administrative, soit pour une raison économique (manque d’intrants) ou tout simplement l’impossibilité du personnel, en totalité ou en partie, de rejoindre son lieu de travail[12].La baisse la plus importante a été enregistrée au niveau des industries manufacturières (-20%) et du secteur des hydrocarbures (-6%). Au niveau des industries manufacturières, ce sont les industries sidérurgiques (-47%), du cuir (-38%) et celles du Bois (-31%) qui ont été les plus impactées (voir figure 5).
Source : Données Statistiques n°903, « Indice de la production industrielle au 2ème trimestre 2020 », ONS, septembre 2020.En dehors de l’industrie publique, nous n’avons l’information que pour le secteur pétrolier. En effet, l’OPEP donne des éléments d’information sur l’évolution de la production de pétrole de de gaz pour cette année[13]. Pour la production du pétrole, l’information figure dans le bulletin mensuel de l’OPEP[14]. La consultation de cette publication permet de retracer une série sur la production en pétrole et le prix du pétrole algérien (Sahara Blend). La figure 6 (ci-dessous) donne un aperçu la conjoncture de ce secteur.
Source : https://www.opec.org/opec_web/en/publications/338.htm
On remarque bien que la Covid-19 a bien impacté et les volumes et les prix dans le secteur pétrolier. Depuis mars dernier et suite à l’accord de l’OPEP sur la réduction des quotas des pays membres, la production journalière de l’Algérie tourne autour de 800.000 barils / jour. L’impact a été plus fort sur les prix où le prix du « Sahara blend »[15] a fortement baissé jusqu’à atteindre les 17$ au mois d’avril dernier ; soit un mois après l’apparition de la pandémie en Algérie. Sur les dix premiers mois de cette année, la production de pétrole a baissé de 11,4% par rapport à la même période de l’année 2019[16].
- Commerce extérieur
Idem que pour les chiffres de la croissance, les services statistiques des Douanes Algériennes n’ont pas publié, à ce jour, aucune statistique pour le 2ème et 3ème trimestre. La seule information disponible provient des services de l’ONS et ceux du Ministère des Finances. En effet, l’ONS a relaté des informations sur le commerce extérieur pour le 1er semestre dans sa publication consacrée à l’Indice des valeurs unitaires relative au 1er semestre[17]. Selon cette publication, les importations étaient de l’ordre de près de 8 milliards de dollars et les exportations ont atteint les 4,3 milliards de dollars. Ce qui nous donne un déficit commercial de l’ordre 3,7 milliards de dollars. Ce qui porte le déficit commercial pour ce premier semestre à plus de 5 milliards de dollars soit un triplement du déficit constaté au 1er trimestre[18] . Ce creusement du déficit est dû plus à la baisse, importante, des exportations au 1er semestre qu’à une augmentation des importations. En effet, sur ce premier semestre, les exportations ont atteint plus de 11 milliards de dollars ; soit une baisse de 38% par rapport au 1er semestre de l’année 2019. Les importations ont légèrement dépassé les 17 milliards de dollars ; soit une baisse de 23% par rapport au premier semestre de l’année 2019. Les exportations hors hydrocarbures n’ont pu dépasser, le milliard de dollars (907 millions de dollars). Soit une diminution de 17% par rapport au 1er semestre de l’année 2019 (voir figure 7).
Source : https://www.ons.dz/IMG/pdf/I.Ipi2t2020.pdf (données converties en dollars sur la base du taux de change moyen du dinar vis-à-vis du dollar US).
Sur son site web[19], le Ministère des Finances vient de publier les statistiques du commerce extérieur pour le troisième trimestre de cette année. A fin septembre, les importations ont approché les 26 milliards de dollars pour des exportations d’un peu plus de 18 milliards de dollars. Le déficit commercial s’est aggravé pour approcher les 7,5 milliards de dollars. On remarque, certes, une forte diminution des importations suite aux restrictions administrations décidées par le Gouvernement et par l’effet du Covid-19 qui a restreint le commerce extérieur entre mars et juillet de cette année. Cette diminution[20] , (21%) a été moindre que celle des exportations (32,5%) ; ce qui a aggravé le déficit commercial ( +36%).
- Marché du travail
A quelques jours de la fin de cette année, nous ne disposons que très peu d’informations sur le marché du travail. D’habitude et depuis 2014, l’enquête « Emploi et chômage » est faite deux fois l’an (avril et septembre) par l’ONS. Il est fort possible, qu’en raison de cette pandémie, que l’enquête n’a pu être faite au mois d’avril. Si celle du mois de septembre a été faite, il faut compter début janvier pour avoir les résultats. Dans l’attente de cette publication et pour asseoir l’impact du Covid-19 sur le marché du travail, la seule statistique qui reste disponible est celle produite par les services statistiques de l’ANEM[21]. L’avantage de cette statistique est qu’elle est donnée chaque mois et donc permet de capter les ajustements de court terme du marché du travail et, éventuellement, l’impact de la Covid-19 sur une partie du marché du travail en Algérie[22]. La figure 8 (ci-dessous) donne un aperçu sur la situation du marché du travail à la date la plus récente connue (septembre 2020)[23].
Source : ANEM.
L’examen visuel de la figure 7 ci-dessous montre une forte baisse et des offres d’emplois, demandes d’emplois et placements. Ceci peut être imputé en partie au Covid-19. En effet , le système de déclaration des offres et des demandes d’emplois existant au niveau de l’ANEM exige le déplacement du concerné pour valider l’offre ou la demande qu’il a déclaré sur le portail El Wassit[24] . Du fait des restrictions aux déplacements décidées par les pouvoirs publics à partir de la fin du mois de mars , les offres et demandes d’emplois potentielles des mois de mars , avril et mai n’ont pu être saisies par le système statistique en cette période. Il faut raisonner plutôt en termes de trimestre ou semestre (second) pour capter l’effet du Covid. Il est important de remarquer que la baisse des offres d’emplois a commencé bien avant le Covid-19. Elle a débuté au mois de février. La Covid-19 n’a fait qu’accentuer cette tendance. En glissement annuel et sur les neuf premiers mois de l’année 2020, on relève une baisse de plus de 33% des offres et des demandes d’emplois. La baisse des placements est similaire (-35%). L’analyse par secteur d’activité permet de montrer que le premier secteur impacté était le BTP. En effet, suite à la décision d’arrêter l’activité en amont (vente et commercialisation des matériaux de construction) , la part des offres d’emplois faite par ce secteur a chuté de près de 10% (voir figure 9).
Source : ANEM
D’autres statistiques produites par l’ANEM sont intéressantes à analyser et révèlent certains faits qui méritent des études plus poussées. Le premier est les motifs de refus avancés par les demandeurs d’emplois quant l’ANEM arrive à leur trouver un emploi. Le premier motif avancé est « ne pas travailler chez le privé ». Malgré que ce soit le privé le premier pourvoyeur d’emplois et de loin (80%) des offres d’emplois en septembre 2020) , près du quart (24%) des demandeurs d’emplois refusent de travailler chez le privé. Le deuxième motif avancé est la question de la rémunération qu’ils estiment en déca de leurs attentes (18%). Il est étonnant de remarquer que près d’un demandeur sur deux ne motive pas son refus et pose un vrai problème pour la résolution de la question du chômage. Il est clair que celui qui avance ces motifs et accepte de rester en situation de chômage, soit une activité en parallèle (donc pas chômeur) ; soit ne se retrouve pas dans une situation de précarité. Il est aussi à noter que plus de 70% de ceux qui refusent une offre d’emploi ont un niveau d’instruction qui ne dépasse pas le moyen. (voir figure 10).
Source : ANEM (Informations statistiques - Septembre 2020 - page 3).
L’indisponibilité de statistiques mensuelles pour cette année sur le nombre de radiation d’entreprises ne permet pas de quantifier, un tant soit peu, le volume de perte d’emplois du au COVID. Les dernières statistiques disponibles au niveau du CNRC remontent à décembre 2019. Il demeure qu’il existe une autre statistique, non moins importante, produite par l’ANEM et qui mérite une attention assez particulière. Il s’agit du nombre de « demandes non satisfaites ». En d’autres termes, cette statistique, donne une idée sur le volume minimal de chômeurs qui existe à chaque mois. Cette statistique sous-estime le nombre de chômeurs estimé par les services de l’ONS de près de 30% mais elle suit pratiquement la même tendance ; ce qui lui confère une certaine crédibilité. La figure 11 (ci-dessous) donne une idée sur la tendance du nombre de demandes non satisfaites telle que relevées dans le système statistique de l’ANEM.
Source : ANEM
Depuis que cette statistique existe, le chiffre oscille entre 1 et 1,5 millions de demandes non satisfaites. Après une baisse très prononcée au mois d’août 2019, on remarque que ce chiffre ne cesse d’augmenter pour frôler les 2 millions en septembre 2020. Ce nombre n’a cessé d’augmenter, depuis le début de cette année, à un rythme mensuel moyen de 2%. L’augmentation la plus forte a été enregistrée aux mois de mars (4%) et septembre (5%). Il est fort possible que ce chiffre dépasse les 2 millions en fin d’année. Toutes choses égales par ailleurs, le chômage va se situer, pour la fin de cette année, entre 15,2% et 15,3% au minimum.
- Inflation
Sur les dix premiers mois de cette année, l’inflation s’est stabilisée aux environs des 2%. Au mois d’octobre dernier, l’inflation avait atteint 2,2%. Les hausses les plus importantes ont été relevées sur les dépenses relatives à l’habillement (+6%) et les dépenses de santé (+4%). Paradoxalement et contrairement au ressenti quotidien du citoyen, le prix des produits alimentaires a légèrement baissé (-0,23%). Il a été remarqué depuis la mi-octobre, une remontée sensible du prix des produits de large consommation. L’indice ne reflète pas fidèlement cet aspect. Plusieurs faits concourent à ce constat. Le premier est le taux de change. Sur les dix premiers mois de cette année, le dinar a perdu 6,5% de sa valeur vis-à-vis de l’euro et 5,6% vis-à-vis du dollar américain, soit les deux principales devises des échanges commerciaux de l’Algérie. Connaissant la structure de la consommation finale et l’industrie locale en termes de dépendance des intrants importés, l’inflation locale est impactée par cet effet de prix (taux de change). Le deuxième aspect est l’inflation importée. En effet, l’ONS publie régulièrement un Indice des valeur unitaires à l’importation. Cet indice permet de saisir l’ampleur de l’inflation importée. Le dernier indice publié est celui relatif au premier semestre de l’année 2020. En glissement annuel, le prix des produits importés a augmenté, en moyenne, de 2,1% , soit au même niveau de l’inflation pour la même période (2,25%). Mais le prix des produits alimentaires a augmenté de près de 8% et sur la même période, l’ONS donne baisse de 0,15% ! il est évident que l’augmentation du prix des produits importés à laquelle s’ajoute une dépréciation du taux de change ne peut mener, sur le marché local, à une déflation. La figure 12 (ci-dessous) révèle bien cette « déconnexion » , qui ne devrait pas avoir lieu , entre l’inflation importé , la dépréciation du taux de change et les prix locaux.
Source : ONS
- TELEPHONIE - Internet
L’ARPCE vient de publier ses chiffres pour le troisième trimestre de cette année. Le marché de la téléphonie fixe et de l’internet se maintiennent à des taux de croissance appréciables (4%) en termes d’abonnés. Ce qui n’est pas le cas de la téléphonie mobile qui accusé un léger recul (-1%) et dont le nombre d’abonnés stagne à 45 millions depuis le 2ème trimestre de l’année 2019. A priori, ce chiffre reflète le seuil maximal de ce marché. Cette contre-performance est le fait de deux opérateurs (Djezzy et Ooredoo) qui ont perdu respectivement 4% et 2% dans le nombre de leurs abonnés. Cette contre-performance a profité à Mobilis qui a connu une augmentation de 3% du nombre du nombre de ses abonnés. L’essentiel du marché de la téléphonie mobile est dominé par Orascom Telecom Algérie (OTA) qui représente 41% du marché. Cette part était de 70% au début de l’ouverture de ce secteur (2004). Les parts libérées ont profité plus à Algérie Télécom Mobile que Wataniya Telecom Algérie. Le prepaid reste le mode contractualisation dominant et ce pour les trois opérateurs de téléphonie mobile. Il est à remarquer que sa part est restée stable sur ces quinze dernières années et elle avoisine les 92%. Le nombre d’abonnés à l’internet fixe (ADSL) est de l’ordre de 2,3 millions de clients. Ce marché est assuré en totalité par l’opérateur public Algérie Telecom (figure 13).
Source : ARPCE
[1] Légende des couleurs des chiffres : Rouge : détérioration - Vert : amélioration - Orange : stable.
[2] Prévisions FMI (WEO – Octobre 2020).
[3] Chiffre non disponible.
[4] Inflation sur les dix premiers mois de l’année.
[5] Moyenne du 4ème trimestre au 15 décembre 2020.
[6] Moyenne du 4ème trimestre au 15 décembre 2020.
[7] Estimation de CARE.
[8] La pandémie venait de débuter dans le monde. Il n’était pas évident à cette date là de saisir toute son ampleur.
[9] https://www.imf.org/en/Publications/WEO/Issues/2020/09/30/world-economic-outlook-october-2020
[10] « … La COVID a induit une forte baisse de la demande. Il est attendu que cet effet s’estompe avec le début du déconfinement opéré dans les grands pays industrialisés… » (page 4).
[11] https://www.ons.dz/IMG/pdf/I.Ipi2t2020.pdf
[12] Absence de transport public collectif et restrictions horaires aux déplacements.
[13] Aucune information n’est disponible sur les sites du Ministère de l’Energie et de Sonatrach.
[14] https://www.opec.org/opec_web/en/publications/338.htm
[15] Nom de commercialisation du pétrola algérien sur le marché international.
[16] Le Ministre de l’Energie a avancé , le 20 décembre dernier , un taux de croissance négatif de 8% pour le secteur de l’Energie pour cette année.
[17] https://www.ons.dz/IMG/pdf/I.Ivu-S1-2020.pdf (mise sur le site au mois d’octobre).
[18] Importations égales à 17,12 milliards de dollars et exportations égales à 11,04 milliards de dollars.
[19] https://www.mf.gov.dz/index.php/fr/balance-commerciale (consulté le 18 décembre 2020 à 18 :27).
[20] Par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2019.
[21] Agence Nationale de l’Emploi (www.anem.dz)
[22] Il existe une obligation légale pour que tous les employeurs (publics et privés) « passent » par l’ANEM pour leur processus de recrutement. Cette obligation n’est pas toujours respectée. Aussi certains secteurs de la distribution et de l’Agriculture recourent à beaucoup de saisonniers non déclarés donc non « captés » par les statistiques de l’ANEM.
[23] Les statistiques des mois de mai et juin ne figurent pas sur le site de l’ANEM.
[24] https://wassitonline.anem.dz/
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Youb MALTI Posté le : 17 Janvier 2021 11:30
Merci pour ce travail Mais j'estime que tous les chiffres sont erronés car en Algérie l'information n'est pas maîtrisée pour donner des statistiques fiables Ces informations erronés concernent le secteur public et privé Je rêve du jour où on aura des chiffres vrais pour faire des analyses fiables qui permettent des prises de décisions crédibles . Merci pour vos efforts Bonne année 2021 avec mes vœux de santé, de bonheur , de joie , d'amour et de réussite dans la réalisation de tous les projets , à vous, votre famille , vos collègues et vos amis Salutations distinguées Youb
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